Comment choisir son utilitaire électrique professionnel ?

Les véhicules utilitaires sont incontournables pour la bonne marche d’une activité professionnelle. Face aux règlementations européennes émergentes qui ont entraîné entre autres la mise en place des Zones à Faible Émission dans les grandes agglomérations, les modèles thermiques vont risquer de ne plus pouvoir être utilisés. Les entreprises ont alors intérêt à transiter dès maintenant vers la mobilité électrique. Il ne leur reste plus qu’à choisir le bon modèle.

Prendre en compte la volumétrie

Choisir un véhicule utilitaire électrique n’est pas forcément aisé, car il existe une multitude de critères à prendre en considération, à commencer par les dimensions et le volume. Pour savoir vers quel modèle se tourner, il est nécessaire de mesurer la longueur et la hauteur du matériel le plus volumineux que l’artisan est amené à charger. En général, le volume d’un utilitaire varie de 7,5 à 22 m3. Il faudra s’assurer que le volume intérieur du véhicule correspond aux outils de travail. La taille constitue également un élément clé. Pour comparer les différents modèles, il suffit de s’en référer aux indicateurs « L » qui désigne la longueur et « H » qui signifie la hauteur. Il est possible de rencontrer des fourgons L1H1, L1H2, L2H2, L3H4, etc. Plus la numérotation est élevée, plus l’utilitaire est grand. Si l’acheteur a du mal à choisir, il peut aussi utiliser un comparateur utilitaires électriques pour l’aider.

Le segment du véhicule

En fonction du volume de marchandises à transporter et du type de routes à parcourir, le professionnel devra se tourner vers le bon segment de véhicule. Les petits artisans qui n’ont pas besoin d’une capacité de chargement très élevée s’orienteront vers les fourgonnettes qui affichent une longueur utile de 1,80 m, une hauteur utile de 1,30 m et 1,5 m et un PTAC de 1,7 à 2,5 tonnes. Elles sont parfaites pour parcourir la ville grâce à leur agilité et leur maniabilité.

Pour gagner une surface de chargement légèrement plus importante, les fourgons compacts sont un bon compromis. Ils affichent une hauteur utile inférieure à 2 mètres pour pouvoir pénétrer les parkings souterrains et une longueur de 3 m avec un PTAC de 2,5 à 3,2 tonnes.

Sinon, il existe aussi les grands fourgons qui peuvent procurer jusqu’à 22 m3 et qui déploient une longueur utile jusqu’à 5 m. Le PTAC va de 2,8 à 7 tonnes.

Choisir en fonction de l’autonomie

L’autonomie correspond au nombre de kilomètres qu’une voiture électrique est en mesure de parcourir en une seule charge. Elle dépend de la capacité utile de la batterie et représente l’un des principaux critères à considérer lors du choix d’une auto à watts. Ce paramètre nécessite de prendre en compte les kilomètres parcourus au quotidien par l’utilitaire. S’il est amené à faire de nombreuses tournées de livraison, il est préférable de se tourner vers les modèles offrant le rayon d’action le plus élevé pour que le chauffeur ne soit pas contraint de s’arrêter régulièrement pour faire un plein. D’autant que recharger un véhicule électrique peut prendre un certain temps en fonction de la borne utilisée. Cela a un impact sur la productivité en général. À l’heure actuelle, le Ford e-Transit, le Peugeot e-Traveller, l’Opel Vivaro-e, le Peugeot e-Boxer ainsi que le Citroën e-Jumper s’imposent comme les modèles les plus autonomes du marché.

Le prix, un critère fondamental

Le prix reste un détail essentiel lors du choix d’un utilitaire électrique. Il faut dire que les écarts tarifaires avec les modèles thermiques sont particulièrement importants. Le Renault Kangoo Van par exemple se négocie à partir de 21 900 euros tandis que la déclinaison à watts est vendue à partir de 33 600 euros. Les autos électriques utilisent des technologies innovantes qui expliquent leur coût élevé, sans compter le prix de la batterie qui influence une grande partie des tarifs du véhicule. Le montant à payer au moment de l’achat relève du modèle, de la version de la batterie choisie, des dimensions et de la taille de l’utilitaire ainsi que des options et équipements rajoutés. Par chance, l’acquisition au comptant n’est pas la seule solution qui s’offre aux entreprises. Celles-ci peuvent également financer leur VUL par le biais d’un crédit-bail ou d’une Location Longue Durée. Il est question ici de formules locatives qui impliquent le paiement de loyers mensuels en contrepartie de l’usage du bien. Avec le crédit-bail, l’utilisateur a la possibilité de racheter l’utilitaire au terme du contrat.

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