Etudiant chef d’entreprise : pourquoi pas ?

Il n’est pas rare d’entendre que telle start up ou que tel projet d’entreprise est lancé par un étudiant, forcément puisque comme ce n’est pas commun, les médias s’y intéressent davantage. Alors, est-ce vraiment jouable ?

Devenir étudiant et chef d’entreprise ?

On peut poursuivre ses études et créer son entreprise en parallèle, bien évidement, mais tout dépendra du cursus poursuivi, d’une part : plus il laisse de temps libre, plus cela dégagera du temps pour le projet entrepreneurial, et d’autre part, la nature même du business aura une importance majeure : difficile d’ouvrir une boutique physique si vous devez être en cours la moitié du temps.

Pour éviter l’échec au bout de quelques mois d’activité, il faut bien calibrer son projet : avoir la bonne idée, et surtout, s’assurer par une étude de marché, que la demande existe de la part des consommateurs potentiels. Tout repose là-dessus. Le reste, à savoir l’inexpérience, la paperasse administrative ou l’argent, seront rapidement résolus si l’idée tient la route.

Comment financer son projet d’entreprise sans argent ?

Le budget nécessaire au lancement d’une société dépend de chaque projet. Un petit budget peut être trouvé en puisant dans ses économies ou celle des ses parents par exemple. Après, bien évidemment, les banques peuvent croire dans votre projet et vous accompagner en acceptant de vous octroyer un prêt. Vous pourrez également compléter ce financement par un prêt d’honneur accordé par des structures telles que Réseau Entreprendre. Aujourd’hui, les Business Angels sont plutôt délaissés au profit du micro-crédit et du crowfunding… Une histoire d’époque !

Le futur entrepreneur gagnera à s’intégrer dans des réseaux professionnels qui peuvent être, dans un premier temps, au sein de l’école ou de l’université, et puis également qui feront office d’aide à la réflexion comme le CJD, sans oublier les incubateurs et les pépinières d’entreprises.

Quel statut pour l’étudiant entrepreneur ?

Depuis septembre 2014, le statut d’étudiant-entrepreneur a été créé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, au niveau national. Pour en bénéficier, il faut être bachelier, étudiant ou jeune diplômé et être porteur d’un projet d’entreprise quelle que soit sa forme (milieu associatif et économie sociale et solidaire compris).

L’étudiant va y gagner en crédibilité, notamment lorsqu’il contactera les banques, mais il va aussi pouvoir bénéficier d’un aménagement d’emploi du temps, et du soutien d’un pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (Pepite) c’est à dire accompagnement et suivi personnalisés, aide à la recherche de financement, espace de coworking, réseau de partenaires, diplôme étudiant-entrepreneur (D2E)… Les Pepite travaillent en réseau avec les établissements d’enseignement supérieur (universités, IAE, écoles de commerce et d’ingénieurs), les acteurs économiques et les réseaux associatifs.

C’est un bon début pour essayer de donner le goût d’entreprendre aux jeunes !

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